mercredi 22 septembre 2010

PRESS

Micro_Penis is a band from Mulhouse, France with Sébastien Borgo (Sun Plexus 2, l’Autopsie a révélé que la mort était due à l’autopsie, Ogrob, French doctor, ...), Alexandre Kittel (Rosetta Stone), François Heyer (Patz) and Claude Spenlehauer (Myself, Hell's Gate, Hit the dog.) This first album recorded between 2006 and 2008 sees Micro_Penis making the most of their mental defiencies. Escaped from the mental hospital of Rouffach in South Alsace, they scream, they growl, the strait jacket is never far away. Like a modern variation of "Ritual feast of the libido" by Cromagnon it is for lovers of Horror movies, art brut, and cruelty. Here is how they describe themselves in few words: ILITERATES SAWAGERY IN MIDLE OF CIVILIZATION EXPLOITTATION OF HUMANN ABBSURDITY SPITT AND SLAVER THE SEXUALL OBSESION INSULTTS THE VULGARITY DISGUSTINGG IMPROV MENTALLY DEFFIECIENCY DARK MATTER PORNOGRAFI MUSICALLE Black vinyl packed in black paper silkscreened on both sides by Cotoreich, with 1 sticker and 4 postcards. Artwork by Ogrob, mastering by Aigle Noir. Limited to 300 copies.

« Je ne veux pas que tu t’effraies ; laisse-les grincer des dents tout à leur aise, car ils le font pour les pauvres bouillis. » Dante Micro_Penis est un groupe mulhousien formé de Sebastien Borgo (Sun Plexus 2, l’Autopsie a révélé que la mort était due à l’autopsie, Ogrob, French doctor, ...), Alexandre Kittel (Rosetta Stone), François Heyer (Ptaz) et Claude Spenlehauer (Myself, Hell's Gate, Hit the dog). Avec ce premier disque enregistré entre 2006 et 2008, Micro_Penis va faire parler de lui dans les milieux des déficients mentaux. Echappés du HP de Rouffach en Alsace du Sud, ils hurlent, grognent, la camisole n'est jamais très loin. Pour rapprocher ce disque singulier de certaines références, on pourrait dire qu’il s'agit quelque part d’une variation moderne du morceau « Ritual feast of the libido » de Cromagnon. Pour amateurs de films d'horreur, d’art brut, de cruauté, de « Vol au dessus d’un nid de coucou », de certaines références du label No Fun Productions. Voici comme ils se définissent en quelques mots clés : ANALPHABÊTES SOVAGERIE AU MILLIEU DE LA CIVILIZASION EXPLOATATION DE LA BETISE HUMAINNE CRACHA E DE LA BAV TANSSION COLECTIVEU L'OBSESSION SEXUELL INJURRES COU DE JUS LA VULGARITÉ PUISSANCE DES SOUFFLE FETIDE IMPROS DÉGUEULASSE DEFFICIENCE MENTALE MATIERE SOMBRE PORNOGRAFI MUSICALLE VIDE ORDURE SONORE QUI NE RESPECTE RIEN NI PERSSONN Vinyle noir emballé dans du papier noir sérigraphié sur les deux faces par Cotoreich, avec un sticker et 4 cartes postales. Artwork par Ogrob, masterisé par Aigle Noir. Limité à 300 exemplaires.


Vital Weekly Wether we should believe everything we read? Perhaps not. With much thanks to the internet, that pithole of lies. According to the label Doubtful Sounds, Micro_Penis is a quartet from Mulhouse, France, of Sebastien Borgo, Alexandre Kittel and Claude Spendelauer, who 'escaped from the mental hospital of Rouffach in the South Alsace'. What all four escaped? It sounds like they could, or perhaps just that one guy who does the 'vocals', erm, 'voice' stuff here. He grunts, growls, howls and screams over the music, which is made by. Made by what actually? Electronics no doubt, pitched to the lowest note possible and perhaps some sort of acoustic objects being trashed about; maybe a saxophone here and there. The interesting thing however it doesn't sound like a noise record that much. Perhaps more like a crazy visual artist let loose in the studio to record this, like Karel Appel's 'Musique Barbare'. None of the obscenities can easily be understood, so perhaps its all less obscene than the name might imply. Art brut for sure. I thought two sides of this sort of improvised repressed noise was a bit much, but I guess if you are crazy enough, you never know when to stop. Throw 'm back in, and put them on medication again. (FdW)


Paris Transatlantic Unfortunate name for a group, you might think, until you remember that "micro" is the French abbreviation for "microphone".. not that that explains the penis bit. Based in Mulhouse, home to a very fine automobile museum, an excellent jazz festival and very little else worthy of mention, this a quartet consisting of Sébastien Borgo, Alexandre Kittel, François Heyer and Claude Spendelauer (whoever he is – the other three play in notable French alt.rock outfits), who take obvious delight in poking their tiny members into the dirty nooks and crannies of musique concrète, noise, horror movie soundtracks, with insane glee (the press release even goes so far as to state that these guys escaped from a mental hospital, but I'd take that with a pinch of salt if I were you). There's a lot of screaming, gargling, spluttering and groaning, liberally seasoned with free jazz skronk, no-fi electronics and found sounds, and despite the puerile gob-in-yer-eye attitude it's well crafted stuff, as much fun to listen to as it is to look at, with its cool silkscreened cover and free sticker and postcards.–DW

Scala Tympani On ne se retrouve pas forcément tous les jours avec un Micro_Penis entre les mains. Ceux désireux d'en faire l’expérience feraient bien de traquer un exemplaire de ce LP, troisième parution chez Doubtful Sounds qui demeure fidèle au vinyle. Un bel objet, comme on dit, avec sa sérigraphie noir et blanc, son graphisme velu et une surprise rose à l’intérieur (non, ce n’est pas ce que vous croyez). Quatre gaillards du Haut-Rhin parviennent à se dissimuler derrière cet intitulé évocateur : Alexandre Kittel, François Heyer, Claude Spenlehauer et Sébastien Borgo (ce dernier officiant, entre autre, au sein de Sun Plexus 2), tous davantage amochés sur le plan neurologique qu'au niveau de leur production de testostérone. Musique sans pincettes et sans détours, la production sonore du groupe (à base de voix, électronique, objets, sax, trombone, basse) navigue entre vociférations paranoïaques, troubles digestifs et masturbation instrumentale de la main gauche. Folie feinte, évidemment, mais qui parvient quand même à créer l’inconfort dès le percutant « Ouvrez !!! », qui simule, comme si vous y étiez, la descente matinale d’une milice hydrocéphale à votre domicile. Idem pour le singulier « Helikoptr » qui arrache quelques sourires crispés à l’écoute de cette succession de bips-bips, mélodica destroy, gargouillements de circuits imprimés, crise de tachycardie et autres accès de delirium (« meee touche paaas !). Au total, pas mal de boucan avec trois bouts de ficelle, tirant à l’occasion vers la no wave la plus glauque, l’impro lobotomisée ou l’indus claustrophobe (on songe à un moment au « Tanz Debil » d’Einstürzende Neubauten qui, comparativement, sonne comme un cantique de Noël). De l'obscur, du moite, du malsain et finalement un hymne à l’art brut aussi bancal qu'il se doit. A écouter avec ou sans barbituriques. ~jcg

Foxy Digitalis The press release for this LP maintains that it's a “modern variation of “Ritual Feast of the Libido” of [sic] Cromagnon,” and they pretty much hit the nail on the head. Shouted guttural mouth sounds are abundant throughout the proceedings, augmented by electronics, tape manipulation and a saxophone. This is some seriously damaged stuff! Micro_Penis hails from Mulhouse, France and is composed of members Sébastien Borgo, Alexandre Kittel, François Heyer and Claude Spenlehauer. The art for this release, which was recorded between 2006 and 2008, is fantastic – it's a double-sided silk-screened piece of genius/madness. Insanity is pretty much the theme throughout this LP, not that there's anything wrong with that. If you crave the crazy end of the musical spectrum, then Micro_Penis – awful name and all – is for you. 6/10 -- Bryon Hayes (2 February, 2010)

LÉ PÉTIT ZIZI L’épouvantable connerie du monde aura eu pour conséquence de détail la musique de film d’épouvante sans film. Non ?! Si. Puisque on vous le dit. Donc, rien à voir mais tout à entendre. Et vous n’êtes pas sans savoir que de rares labels artisanaux ont périodiquement la bonne idée de publier d’excellents disques. Doubtfulsounds est de ceux-là. Ce qui n’est pas un commentaire mais un avertissement. Repos. L’objet est méchamment soigné et d’un goût douteux très sûr ; ces cochons aiment l’art. Et quand l’art est mort, il reste de délectables moments à passer sur sa tombe. Nous avons donc là de la très belle ouvrage qui présente une inutilité certaine. Ouf. (Présentement micro_penis est, heu, constitué des messieurs Kittel Alexandre, Heyer François, Spenlehauer Claude et Borgo Sébastien. Constat pénible : micro_penis s’avère un dutch-band mulhousien). Merveilleuse saleté délirante d’hétérogénéité que ce débagoulis convulsif qui, outre d’épais effets de suspense glauque et d’atroces surprises, roule avec fracas durant deux faces sur une tarabiscotée surenchère de borborygmes sépulcraux, d’électroniques flatulences, de brutalités pyrotechniques et d’harmonica golio, d’éviscérations bruyantes et autres réjouissances recto verso puisque ce disque vinyl 33 tours est gravé de musique, oui, sur ses deux faces. Un disque où s’ouvre une porte qui aurait dû rester fermée, une gueule d’ivrogne qui devrait se taire… Dès lors déboulent les culbuteurs de l’Enfer dans un boucan cauchemardesque manifestement provoqué par ce qu’il faut bien qualifier d’une tempête de matières fécales, sur ces heureuses entrefaites dans un coin des hauts-parleurs l’ivrogne dégueule alors qu’un saxophoniste (que seul un gauchiste serait capable de comparer à Roscoe Mitchell) éructe puis se mouche bruyamment dans son instrument juché au sommet d’une église bâtie sur un ancien cimetière indien et pourrie de vers luisants tout vénères. Bravo. La question du second degré est renvoyée à sa place mais avec la banane, de sorte que la question du premier degré ne nous pèse pas sur la patate. Nous voilà donc libres de tranquillement nous exciter sur les diverses et monstrueuses actions d’un scénario tout droit issu de cerveaux d’adultes parfaitement calcinés, et même d’être ému par la saine débilité de la chose. Qu’aujourd’hui des individus puissent consacrer autant d’application – ça s’entend – à la réalisation de tels travaux est extrêmement réjouissant. Une précision : sachez que d’un seul coup d’jus dans les restes du cadavre de la musique concrète micro_penis libère les malicieuses et incisives forces du mal… Ajoutons que ça nous plaît infiniment. Vous vous en foutez ? Parfait. Nous possédons l’objet (tirage limité de 300 exemplaires, pochette sérigraphiée par Cotoreich), un disque exquis, un complet délire musical. Bref, un chef d’œuvre hallucinatoire. Tout maléfices et compagnie. Je vous laisse penser à ça. Allez. Fabrice Eglin, le 30 septembre 2009

Micro_Penis, S/T, Doubtful Sounds, 2009. 14 €. 300 exemplaires. On attaque avec un disque très bien, entre folie furieuse et art brut, une véritable exploration antipsychiatrique de la musique. Ces quatre Mulhousiens de Micro_Penis nous ont séduits, à force de bêtise et de bons sons qui s'incrustent dans nos têtes jusqu'à ne plus nous lâcher. Bien sûr, on ne les croit pas vraiment aussi fous que ça, mais ils nous rappellent en quelques sorte Les idiots, de Lars Von trier. Cette musique paraît de prime abord complètement déstructurée voire dispersée, mais à la réécoute c'est beaucoup plus malin que ça : ça raconte une histoire, qu'on n'est pas sûrs de vouloir entendre, mais qui nous rend moins cons malgré nous. Salutaire. - Librairie Grand Guignol-Lyon-Fr

Il me faut avouer que parler d'un autre micro pénis que le mien me dérange un peu. Mais puisqu'il s'agit de le recommander chaudement, je fais une exception. Ce Micro_Penis en question est celui que se partage (en plus) une bande d'Alsaciens : Sébastien Borgo, Alexandre Kittel, François Heyer et Claude Spenlehauer Le début du disque offre une sorte de big beat expérimental. Pour ceux que les saxophones horripilent, il faudra passer son chemin ou trouver tout l'intérêt dans la patte folle de qui bat la mesure. Pour les autres, ils célébreront chaque retour de vents entre les chutes de missiles et des voix de faux fous (= de fous qui savent ce qu'ils font) qu'on a laissé entrer par la porte. On imagine la musique déluré d'un film noir. On pense parfois au Naked City de John Zorn (( note de micro_penis après lecture : AH AH AH !!) ou à un Urban Sax appeal. Hautement recommandé, comme on dit maintenant. Le son du grisli, Pierre Cécile

"Ça sonne, il faut ouvrir." Et paf le facteur vous livre un vinyle noir emballé dans du papier noir sérigraphié sur les deux faces par Cotoreich, avec un sticker et quatre cartes postales. MICRO_PENIS est un groupe mulhousien formé de Sébastien Borgo, Alexandre Kittel, François Heyer et Claude Spendelauer. Le micro pénis est une anomalie, un manque, une déficience anti rock'n'roll où l'on vise en général au minimum le gabarit d'un Rocco Sifredi. MICRO_PENIS est un ouroboros électroacoustique, des bruits de bouche et de corps amplifiés dans un hymne à Onan avec cuivres et harmonicas à l'appui. MICRO_PENIS, un club de reclus attardés et effrayés par les profondeurs infinies d'un vagin denté tel un Lovecraft en plein Necronomicon ? Oui y en a aussi mais pas que. Car oui rappelons le chers lecteurs, une porte s'est ouverte sur les profondeurs de la nuit et ses quatre échappés de l'asile psychiatrique de Rouffach exploitent la bêtise humaine, en soulignent la puissance vulgaire tel un vide ordure sonore qui ne respecte rien, ni personne. Y a-t-il un serrurier dans la salle ? Et vite car c'est limité à 300 exemplaires. Jérôme NOETINGER (Revue et Corrigé Mai 2010)